Comment vous dire, comment expliquer le bonheur que j’ai eu hier soir. Je ne crois pas qu’il y ait des mots pour décrire dans quel état de grâce je pouvais me trouver à ce moment-là.
Pour re-situer un peu (pour ceux qui suivent pas, genre les deux au fond qui font le zouave), hier soir, c’était le concert de Bénabar pour sa tournée 2009 – Infréquentable au Zénith de Lille (que je ne salue pas).
Avant
En bonne groupie que je suis (enfin, non, je ne suis pas vraiment groupie mais on va dire que j’ai pas tellement mieux comme terme), il était _évident_ que j’allais être devant le zénith bien avant l’heure du début de concert. La pauvre akikazu était obligée de me suivre.
Donc départ 15h30 de chez moi, pour aller chercher akikazu vers 15h45 et enfin, arrivée vers 16h devant le Zénith. Tout va bien, on doit faire largement parti des 30 premiers.
On s’installe, on avait tout prévu des pim’s, de l’eau, la DS (mais avec le soleil, c’était juste la merde) et ce qui n’était pas prévu, c’était une putain d’agraphe qui s’est plantée dans ma fesse (ouais je sais que vous vous en foutez mais fallait que je le souligne – après me direz-vous, il est vrai que je n’étais pas obligée de m’asseoir par terre ou tout du moins j’aurais pu faire attention à l’endroit où je posais mon auguste postérieur, m’enfin bref).
On attend gentiment, on discute un peu parce que j’ai pu croiser une personne qui je « connaissais » à travers un forum de fans. Blabla. Le temps passe, arrive le moment de l’entrée, interdiction de courir, planquage de bouchon de bouteille d’eau, crapahutage dans les escaliers.
On s’installe à une place pas trop mauvaise. On se fait engueuler par les gens de la sécu parce qu’ils s’étaient trompés dans le balisage des places. On se fait vertement dégager. Du coup on se retrouve à une place moins bien. Et résultat une poc qui boude.
Pendant
Et ça commence. Enfin ça commence. Les premières parties (oui, LES) commencent avec un Zénith blindé au possible.
En premier, nous avons droit à Delbi. Une agréable surprise en réalité. J’ai toujours un peu peur pour les premières parties, mais là, c’était franchement pas désagréable.
Enchaînement avec Felipecha. J’ai plutôt apprécié. Surtout la voix de la chanteuse malgré un style proche d’Olivia Ruiz (mon avis ne regarde que moi hein….) mais une vraie voix en plus (je me comprends…). Quelques chansons qui m’ont bien plu surtout « De fil en aiguille ».
Et enfin. ENFIN. Bénabar – « Bonsoir M’sieurs dames ! ». Une entrée géniale. Des musiciens géniaux. Bref, tout est génial.
C’est un vrai spectacle. Il faut regarder partout. Les musiciens à eux seuls pourraient être un spectacle. Des chorégraphies époustouflantes (mais non je me moque pas… ou à peine voyons), et surtout, la célèbre danse de Bénabar. Encore que, Monsieur nous a impressionné, il sait faire le moonwalk. Et ouais, ça ne rigole plus.
Evolution du costume de scène, je trouve ça suffisamment important pour le faire remarquer (je vous emmerde, je suis une groupie, c’est tout). Troquage du traditionnel costume noir + chemise blanche pour un costume noir (oui bah hein) avec chemise noire et chaussures + cravate bleu électrique. C’est du plus bel effet (non, je n’exagère rien).
Pour la tracklist, je ne pourrai pas vous la donner dans l’ordre. J’étais trop à l’arrache hier soir, et se souvenir est trop dur pour moi (je suis en vacances moi, non mais). Mais la voilà tout de même :
– Où t’étais passé (j’ai vachement plus apprécié en live que la version album)
– Bruxelles
– Y a une fille qu’habite chez moi (d’habitude je saute dans tous les sens mais bon… partie de tribune molle, snif)
– Tout vu Tout lu (pas fan dans la version album, j’apprécie un peu plus ici mais c’est pas l’extase totale non plus)
– A la campagne (prend toute son ampleur ici en live, ça jette mais grave)
– Les numéros
– 4 murs et un toit
– L’effet papillon (aaaaah, je l’apprécie encore plus en live)
– La berceuse (des choeurs géniaux, une séance d’hypnose intéressante – non la chaleur ne m’envahit pas, faut pas pousser – et par la suite, un roman photo très drôle)
– Les mots d’amour
– La p’tite monnaie (THE chanson, sans laquelle le concert ne serait pas un VRAI concert de Bénabar, juste un peu déçue de l’orchestration, ça pétaradait moins dans tous les sens, mais j’aime quand même)
– Le zoo de vincennes (je l’ai trouvé un peu à côté de ses pompes pour celle-là, et également, la musique couvrait trop sa voix)
– A notre santé (encore une chanson sans laquelle le concert ne serait pas un concert de Bénabar)
– Dis lui oui (comment dire, la nouvelle orchestration ne m’a pas convaincue, mais bon…)
– Je suis de celles (ah bin celle-là hein… je suis en amour avec)
– Malgré tout (je l’ai trouvé splendide en live avec tout le public qui chante le refrain, c’était du plus bel effet)
– Pas du tout (je l’aime beaucoup dans l’album, je l’apprécie d’autant plus en live)
– Le diner (en passe de devenir l’hymne de Bénabar mais ne pourra jamais remplacer la p’tite monnaie pour moi)
– Infréquentable (on chante super bien, on pourrait remplacer les musiciens tellement on est bon pour les choeurs, si si)
– Les épices du Souk du Caire
– Sac à main (lalala~)
Sans oublier la partie électro (non je ne plaisante pas). Et évidemment, les éternelles histoires de Bénabar pour chauffer le public en racontant n’importe quoi. Non, nous ne sommes pas des Lilliens. Et non, nous ne sommes pas assez crédule pour croire que son fils s’appelle Lille ou que les enfants des musiciens s’appellent Gin Tonic ou encore Playstation.
Petit pincement de coeur de n’avoir eu ni Majorette, ni Porcelaine. Mais bon. C’est pas grave.
Et puis voilà. « Merci d’être venu et surtout d’être resté ».
Après
Malheureusement, cette fois-ci, aucun musicien n’est venu à la buvette du Zénith. Contrairement aux habitudes. Cela m’aurait bien fait plaisir de discuter avec certains. Mais ce sera pour une prochaine fois. Enfin j’espère.
On se fait rapidement dégager par la sécurité.
Et puis moi je flotte sur mon petit nuage. Avec une envie terrible de vouloir le revoir sur scène.
Mais chacun de ses concerts me fait toujours le même effet. Je suis totalement en bonheur après. Cette joie qu’il peut communiquer sur scène, c’est assez magique (en tout cas, moi ça me fait cet effet là…).
Je n’ai qu’une chose à dire : Merci Monsieur Bénabar de faire ce que vous faîtes. Et surtout, continuez.

