Ah mais non, vous enfuyez pas !
Ce sera juste encore un énième sujet sur mes états d’âme quant à mes études. Bah oui, parce que plus le temps avance, plus je m’ennuie. Enfin, c’est pas que je m’ennuie… Mmh…
J’aime ce que je fais sans aimer. Je sais que ce n’est pas clair (et le premier qui dit que c’est normal parce que je suis une fille s’en prend une), mais c’est ce que je ressens. Disons que je n’ai pas la vocation. J’ai pris psycho parce qu’après médecine, c’est ce qui m’est venue en premier à l’esprit. Je n’avais pas dans l’idée d’être psy en partant là-dedans (alors là, rien que là, vous vous dites qu’il y a un truc qui cloche) ou tout du moins, je partais en psycho mais je me voyais pas réellement psy (en tout cas, vraiment pas psy de l’enfant et de l’adolescent).
Quoiqu’il en soit, j’ai commencé psycho et je me suis rendue compte que je pouvais, par la psycho du travail, faire un peu de ressources humaines. Alors je sais pas ce qui m’a pris, mais je crois que je me suis convaincue et j’ai ptet aussi convaincue mon entourage que j’avais trouvé ma voie.
Mais une fois le soufflé dégonflé, je me dis qu’en fait, ça me tente mais sans plus.
En fait, je reste en psycho parce que je ne sais pas quoi faire d’autres. Je reste en psycho parce qu’il faut bien que je finisse avec un diplôme à la fin. Mais je sais pas. Je traine les pieds pour aller en cours. Les 3/4 des cours m’ennuient au plus haut point. Et en plus, mes résultats sont pas des plus brillants. Demain, j’arrêterai psycho je le regretterai pas une seule fois… Alors quoi?
Bon…
Je sais même pas comment finir cet article.
Alors je vais le finir n’importe comment, de la même façon où je l’ai commencé.
Sur ce, demain, je m’en vais à l’abattoir.
1ère épreuve de rattrapage : Psychologie du Développement – 13h30. La matière que je déteste le plus au monde.

