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Publié le 4 avril 2012, par dans Livres.

Georgiana Duchesse de Devonshire Amanda ForemanJe viens de terminer la biographie écrite par Amanda Foreman sur Georgiana, Duchesse de Devonshire.

Vous savez, LA biographie qui a servi d’inspiration pour la film The Duchess avec Keira Knightley et Ralph Fiennes.

En fait, c’est le film qui m’a donné envie de lire le livre parce que je ne sais pas trop pourquoi, j’ai eu envie d’en savoir plus sur Georgiana.

Et je peux vous dire que j’ai bien fait. Le film est très bien, je l’aime toujours autant mais il y a beaucoup, beaucoup de choses qui ne correspondent pas à la biographie et qui s’éloignent de la « réalité ».

Autant le dire, je suis fascinée par Georgiana et j’ai été fascinée à la lecture du livre. On y découvre une femme complexe, tiraillée tous les autant de temps par son devoir de femme, sa passion pour la politique et ses propres problèmes (de dettes).

Elle était sous les projecteurs H24, on se plaint des paparazzis à l’heure actuelle mais ils existaient déjà à l’époque de Georgiana. Toute sa vie a été scrutée par tout le monde et plus d’une fois, elle fut blessée par les attaques portées à son encontre dans la presse.

C’est difficile de vous parler d’une biographie historique. Car je ne peux pas tellement vous en parler comme un roman. Encore que finalement, ce livre se lit comme un roman car il nous plonge littéralement dans l’époque de Georgiana et nous fait vivre toute sa vie à ses côtés.

Comparativement au film… Le film parle bien du côté politique mais je trouve qu’il n’insiste pas sur l’importance du rôle que Georgiana a joué à l’époque. De même, l’introduction de Charles Grey dans l’histoire du film a été très romancée. Dans le film, Grey connait Georgiana d’avant son mariage avec le Duc. Dans l’histoire, ce n’est pas tellement le cas. Grey apparait en réalité bien plus tard dans l’histoire.

Autre chose, dans le film, Bess est introduite de telle façon qu’on l’aime quand même. Qu’on comprend le pourquoi du comment de sa liaison avec le Duc (avec une réplique du genre que le duc étant le père le plus influent de Grande Bretagne, il allait lui permettre de récupérer ses enfants auprès de Mr Foster). Bon en vrai, c’est pas tout à fait ça. En vrai en fait, Bess parait bien moins aimable et bien plus manipulatrice. Surtout que dans le film, je me rends compte qu’ils ont omis de parler des deux enfants que Bess aura eu avec le Duc quand elle était sa maitresse et qu’ils donnent le beau rôle à Bess en tant que confidente etc.

Bref, tout ça pour dire. Cette biographie est juste géniale. Et Georgiana me fascine réellement. Voilà :p

Lisez-le !

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Publié le 30 mars 2012, par dans Blabla.

Allez, je vous fais un petit article comme je vous avais fait il y a quelques temps. Sauf que pour une fois, il y a quand même une chose achetée. Si si. Pour celles/ceux qui me suivent sur Facebook, ils auront déjà vu cette jupette.

Quoiqu’il en soit, j’ai succombé à une jolie jupe de chez Naf Naf. Il n’en fallait pas beaucoup pour me convaincre :
01. la jupe est bleue (je suis amoureuse du bleu)
02. la jupe a un joli imprimé hirondelle

naf naf

Mais évidemment, avec Akikazu, on ne s’arrête pas là. Même s’il y a un temps d’intervalle entre le moment où j’ai essayé cette jupe et les essayages de chaussures que je vais vous montrer, on va dire qu’on était dans le même état d’esprit.

J’ai une passion pour les chaussures. Une passion un peu inassouvie comme je n’en achète pas tant que ça. Mais de ce fait, j’adore en essayer. Je n’ai pas pris en photo toutes les paires que j’ai essayé et je regrette un peu au final parce qu’il y en avait une en particulier qui était quand même bien sympa. M’enfin, vous aurez quand même droit à deux de mes essayages (ne me remerciez pas).

cosmoparis

Essayées d’abord pour la blague, je me dis qu’elles font quand même un bien joli pied. La photo les rend orange mais en vrai elle sont cognac et corail. Non mais sérieux, elles doivent faire une jambe de ouf en fait. 119€ pour celles-là (escarpins Laurena chez CosmoParis).

athé vanessa bruno

Des petites compensées Athé Vanessa Bruno. Aussi dans une couleur corail (pour une fois que j’essaye des chaussures de couleurs – bref). Un poil grande pour moi mais quand même bien jolies au final. 265€ pour celles-là.

Un jour, je pourrais marcher en talon sans souffrir pendant plus de 10h. Donc un jour je pourrais m’acheter toutes les folies que j’essaye. Parce que je me dis, quand même, c’est canon tous ces talons.

Bon allez, j’arrête de faire ma fausse blogueuse mode.

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Publié le 26 mars 2012, par dans Livres.

Stéphane Guillon Je me suis bien amusé MerciJe ne sais pas ce qui m’a pris quand j’ai décidé d’acheter le dernier livre de Stéphane Guillon.

Il faut le savoir, je ne suis pas fan du personnage (remarquez que je parle bien du personnage, je sais faire la différence tout de même entre la personne et le personnage). Il ne m’a jamais fait grandement rire mais bon, de temps en temps, quand même, ses papiers me faisaient sourire.

J’étais très rapidement passée à autre chose quand il a commencé vraiment à faire parler de lui. Ce qui fait qu’au moment où il est arrivé à France Inter, je ne faisais déjà plus tellement attention à ce qu’il faisait. Jusqu’à ce que partout, on se mette à parler de son licenciement avec Didier Porte.

Je n’ai pas tellement cherché à comprendre ce qu’il se passait, je crois qu’à l’époque, je m’en fichais royal.

Alors aujourd’hui, ce n’est pas que ça m’intéresse soudainement mais juste que suite à un passage télé de Stéphane Guillon (et de Muriel Cousin) sur le plateau de Ruquier, je ne sais pas tellement ce qui s’est passé dans ma tête mais j’ai eu envie de lire ce bouquin dont il venait faire la promo. Même si Pulvar et Polony n’ont pas été spécialement tendres (ou intéressantes, faut voir), j’ai quand même eu envie de le lire (c’est peut-être à CAUSE de Pulvar & Polony en fait :D).

Je l’ai donc acheté jeudi dernier. Je l’ai commencé vendredi et je viens de le finir à l’instant.

Ce bouquin se lit avec une facilité déconcertante et je peinais par moment pour le lacher. C’est simple, le livre a été écrit d’une telle façon qu’on a envie de savoir ce qui se passe ensuite. Limite, on oublie que c’est la réalité et on se croit dans un roman de fiction. Parce que bon, faut être réaliste, on la connait tous la fin 🙂

On aurait pu tomber dans les travers du réglement de compte, bête et méchant, mais Guillon a été plus intelligent que ça. C’est comme un compte-rendu de cette période France Inter. L’euphorie du début et la fin complètement hallucinante au final quand on y lit les tenants et aboutissants de la chose. Presque irréels au final et on aimerait presque que Guillon ait juste tout rêvé/inventé.

Guillon n’est complaisant avec personne, même pas avec lui-même. Avec le recul, il se rend bien compte qu’il n’a pas toujours bien géré tout ça. Mais il met quand même le doigt sur le fait que dans l’histoire, il n’était pas seul. Parfois, il cite clairement les personnes, parfois non.

En tout cas, pour moi où cette période m’était passée par dessus la tête, je n’ai pas pu lâcher ce livre. Je l’ai littéralement avalé. Et j’ai adoré.

Voilà. Pour une fois, j’ai adoré du Stéphane Guillon. Comme quoi, tout arrive.

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Publié le 25 mars 2012, par dans Réflexions.

Une des choses qui me fascinent toujours, c’est notre rapport au temps. Au temps qui est, au temps qui passe. J’ai 27 ans. Et il y a des jours où j’ai l’impression de sortir d’un long coma. Et il y a d’autres nombreux jours où je me demande où sont parties certaines années.

Quand je dis ça, j’ai l’impression de parler comme une « vieille ». Pourtant, je n’ai QUE 27 ans. Donc ce genre de réflexions peut faire doucement rire mes ainés mais quoiqu’il en soit, ça continue à me fasciner.

Mon cerveau fonctionne comme un enregistreur. Quasiment chaque instant de ma vie est enregistré quelque part, dans mon cerveau. Une phrase, une attitude, un regard, une situation, c’est enregistré. Des détails dont je ne sais que faire. Des détails que parfois je voudrais oublier. Des choses qui font que je pourrais avoir l’air flippante pour certains de me souvenir de tout. Ou presque.

Pourtant, malgré cela, je sais qu’il y a des moments que j’ai occulté. Pas sciemment, je suis bien trop en contrôle pour que ça arrive, mais sûrement par instinct de protection. J’ai des périodes, ce sont des trous noirs. Pas moyen de me souvenir de ce qui s’est passé ou de ce que j’ai fait. « Dernièrement », j’ai occulté quelques mois. Je n’ai pas la moindre idée de ce qui s’est passé ces mois-là. J’ai des flashs. Des instantanés de moments. Mais rien de plus.

Et à côté de ça, j’ai des souvenirs très distincts de la plupart des moments de ma vie.

Pourtant, aujourd’hui, j’ai l’impression de me réveiller. Parce que j’ai l’impression d’avoir été en veille pendant quelques années. J’étais là mais je ne sais pas trop pourquoi ou comment. Une impression de temps perdu. Une impression de temps que je ne peux plus rattraper.

Mais malgré tout, on ne peut pas vraiment perdre du temps dans le sens strict du terme. J’ai surement évolué. J’ai surement changé. Bon gré, mal gré. J’ai vieilli. Je me suis affirmée. Et pourtant aujourd’hui, je me demande encore ce qu’il s’est passé. J’ai l’impression d’avoir laissé filer le temps sans avoir fait grand chose. Je commence à me reconnaitre de nouveau. Des choses que j’avais abandonnées qui finalement reviennent au galop.

Avec tout ça, de ce fait, j’ai dû mal à me dire que j’ai 27 ans. Ca me parait improbable de fêter mes 28 ans cette année. J’ai l’impression d’être passée à côté de beaucoup de choses. J’ai l’impression de n’avoir pas fait plein de choses. Quand on regarde autour de soi, on se retrouve confronter à son propre non-accomplissement.

Le temps qui passe est donc un concept qui me fascine. Des jours où j’ai envie de dire stop, ça va, si ça pouvait s’arrêter deux secondes. Et d’autres jours où j’ai envie de dire, va plus vite, je veux passer à autre chose.

Après, je crois que je réfléchis trop. Que je veux intellectualiser beaucoup trop de choses et que j’en deviens chiante. Finalement, ça pourrait se ramener à cette histoire de contrôle. Le temps, c’est une chose sur laquelle je n’ai pas de contrôle. Alors ça me dérange surement.

Je sais pas en fait. Cet article m’emmerde. Allez savoir pourquoi je viens de l’écrire et pourquoi je vous l’impose.

Ne me remerciez pas.

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Publié le 20 mars 2012, par dans Cinéma.

ClocloC’était le printemps du cinéma (3,50 la place ça vaut le coup) et en plus on était mardi. Bah oui, pour ceux qui ne le savent pas, le mardi avec Orange, on a droit au Cinéday, c’est-à-dire que pour une place achetée vous avez une place offerte (suffit d’envoyer un sms pour récupérer un code à présenter dans les cinéma partenaires).

Alors, j’en ai profité pour aller voir Cloclo. Parce que oui, je suis pas une fan absolue de Claude François mais quand même, il fait parti de mes classiques et je me rends compte que je connais par coeur pas mal de ses titres (je crois que je trouve ça un peu flippant parce que c’pas comme si j’l’avais connu vivant quoi, bref).

Je sais pas pourquoi j’avais envie de voir ce film. Je crois que c’était surtout pour voir Jérémie Renier. Parce qu’à chaque fois que je voyais des photos ou des extraits vidéo, je le trouvais tellement OUF en Claude François qu’il fallait que je vois ça de mes yeux vus.

Et j’ai vu. Je vais pas dire que c’est le film du siècle, faut être réaliste, ça reste un biopic de Claude François mais en lui-même le film est très chouette.

Jérémie Renier est époustouflant. Par moment même, troublant tant sur certaines scènes sa ressemblance avec Claude François est dingue.

Je ne sais pas tellement comment parler de ce film en fait. Parce que finalement, je vais pas tellement vous parler du scénario étant donné que tout le monde ou presque connaît l’histoire.

Je vous parlerai pas de la réalisation du film comme je ne m’y connais absolument pas. Ah si, y a un passage qui m’a pas plu dans le film c’est quand la caméra tourne comme si elle était un 45 tours et ça, ça m’a tué les yeux parce que ça tourne trop vite. Fort heureusement, ça dure, allez 2 minutes, mais c’est 2 minutes de trop pour moi, j’avais les yeux emmêlés après (je me comprends – mais si c’est possible).

Les acteurs, je les ai trouvé bons. J’ai pas tellement vu de fausses notes et on oublie assez facilement les acteurs pour se concentrer sur ce qui se passe à l’écran (ça parait absurde ce que je viens de dire mais je me comprends…). Ce qui m’a amusée, c’est de voir l’acteur qui a été choisi pour jouer Sinatra ^^

Après, avec les critiques que j’avais entendu, je m’attendais à voir une plus grosse part sombre de Claude François mais finalement j’ai rien « appris » de nouveau, il est tel que je le pensais.

Bref. Un bon moment ce film quoiqu’un peu long par moment (il fait quand même 2h28 ce film) mais en fait, c’est toujours un plaisir d’entendre les chansons de Cloclo. Mais si. Et les costumes à paillettes, y en a plus assez de nos jours (bah quoi ?).

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