Alors bon. Je sais pas ce que j’ai en ce moment avec les comédies romantiques françaises mais en peu de temps, ça va faire la 2ème que je vais voir. J’avoue, j’avais envie de le voir mais en même temps, je sais pas pourquoi, je partais dans l’idée que c’était complètement daubé.
Je savais même pas comment convaincre Akikazu de venir le voir avec moi parce que moi-même je ne sais pas tellement ce qui m’avait convaincu d’aller le voir. Mais bon, grâce à Cineday tout ça tout ça, j’ai pas eu beaucoup à la convaincre, elle m’a suivie.
Amour & Turbulences. Le pitch. Julie (Ludivine Sagnier) prend un avion pour Paris. Manque de bol, elle se retrouve à côté d’Antoine (Nicolas Bedos), son ex d’il y a 3 ans. Ex à qui elle n’a pas l’intention de parler mais c’est sans compter Antoine qui lui, par contre, a bien l’intention de lui parler et en 7h, ça devient difficile d’éviter son voisin quand ce dernier cherche, semble-t-il, à la reconquérir. Quoiqu’il en soit, par l’intermédiaire de flashback on va revivre leur histoire, de son début jusqu’à son déraillement, ce qui au final leur permettra de réfléchir sur leur vie d’aujourd’hui.
On est d’accord. C’est complètement bateau comme histoire. Mais ce qui change c’est que d’habitude, dans les comédies de ce genre, on nous montre le couple, leur rencontre, le déroulement de leur histoire, etc. Ici, on se retrouve dans un huis clos qui prend son souffle par l’intermédiaire des flashback avec des interventions des personnages secondaires vraiment très drôles. Et c’est ce qui permet de rythmer de façon plutôt correcte le film.
Au niveau des acteurs, je ne sais pas trop ce qui m’a pris de vouloir voir le film parce que je me suis rendue compte que je n’aimais pas Ludivine Sagnier (je sais pas, je l’ai pas trouvée spontanée dans ce film, certaines expressions me semblaient fausses et totalement surjouée – ou mal jouée – enfin bref, je l’ai déjà trouvée bien meilleure dans d’autres films) quant à Nicolas Bedos, il est là où on l’attend. Difficile de dire quelque chose de son rôle tant Antoine semble proche du personnage qu’il s’est inventé. Le fait est qu’il est excellent dans ce type de personnage, c’est une évidence et difficile de ce fait d’être déçu par son 1er grand rôle (si je puis dire), mais faut dire ce qui est : ça fonctionne.
Bref, j’ai passé un bon moment. J’y suis allée en me disant que ça allait être un film de merde. J’en suis sortie en me disant que j’avais bien rigolé. Alors ma foi, c’est que c’était pas si raté que ça.

