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Publié le 10 avril 2013, par dans Cinéma.

Amour & Turbulences

Alors bon. Je sais pas ce que j’ai en ce moment avec les comédies romantiques françaises mais en peu de temps, ça va faire la 2ème que je vais voir. J’avoue, j’avais envie de le voir mais en même temps, je sais pas pourquoi, je partais dans l’idée que c’était complètement daubé.

Je savais même pas comment convaincre Akikazu de venir le voir avec moi parce que moi-même je ne sais pas tellement ce qui m’avait convaincu d’aller le voir. Mais bon, grâce à Cineday tout ça tout ça, j’ai pas eu beaucoup à la convaincre, elle m’a suivie.

Amour & Turbulences. Le pitch. Julie (Ludivine Sagnier) prend un avion pour Paris. Manque de bol, elle se retrouve à côté d’Antoine (Nicolas Bedos), son ex d’il y a 3 ans. Ex à qui elle n’a pas l’intention de parler mais c’est sans compter Antoine qui lui, par contre, a bien l’intention de lui parler et en 7h, ça devient difficile d’éviter son voisin quand ce dernier cherche, semble-t-il, à la reconquérir. Quoiqu’il en soit, par l’intermédiaire de flashback on va revivre leur histoire, de son début jusqu’à son déraillement, ce qui au final leur permettra de réfléchir sur leur vie d’aujourd’hui.

On est d’accord. C’est complètement bateau comme histoire. Mais ce qui change c’est que d’habitude, dans les comédies de ce genre, on nous montre le couple, leur rencontre, le déroulement de leur histoire, etc. Ici, on se retrouve dans un huis clos qui prend son souffle par l’intermédiaire des flashback avec des interventions des personnages secondaires vraiment très drôles. Et c’est ce qui permet de rythmer de façon plutôt correcte le film.

Au niveau des acteurs, je ne sais pas trop ce qui m’a pris de vouloir voir le film parce que je me suis rendue compte que je n’aimais pas Ludivine Sagnier (je sais pas, je l’ai pas trouvée spontanée dans ce film, certaines expressions me semblaient fausses et totalement surjouée – ou mal jouée – enfin bref, je l’ai déjà trouvée bien meilleure dans d’autres films) quant à Nicolas Bedos, il est là où on l’attend. Difficile de dire quelque chose de son rôle tant Antoine semble proche du personnage qu’il s’est inventé. Le fait est qu’il est excellent dans ce type de personnage, c’est une évidence et difficile de ce fait d’être déçu par son 1er grand rôle (si je puis dire), mais faut dire ce qui est : ça fonctionne.

Bref, j’ai passé un bon moment. J’y suis allée en me disant que ça allait être un film de merde. J’en suis sortie en me disant que j’avais bien rigolé. Alors ma foi, c’est que c’était pas si raté que ça.

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Publié le 8 avril 2013, par dans Cinéma.

The place beyond the pines

Par où commencer ?

Ce film, quand j’ai vu la bande annonce, je n’avais qu’une envie, c’était d’aller le voir. J’ai saoulé les gens en leur disant tous les deux jours que je voulais y aller. J’ai imposé mon choix une fois au ciné. Heureusement qu’il y en avait un qui voulait bien me suivre.

Alors, The Place Beyond the Pines de Derek Cianfrance, ce dernier avait réalisé Blue Valentine qui m’avait bien marquée alors quand j’ai vu qu’il faisait un nouveau film avec de nouveau Ryan Gosling, c’était du tout bon.

Je sais pas si c’est très utile de vous faire le pitch du film mais bon… Luke (Ryan Gosling) est un cascadeur à moto, il joue un numéro avec deux autres compères dans un genre de fête foraine (le numéro avec 3 gars en moto dans une grosse boule et ils tournent). Quand ils reviennent dans la ville de Schenectady, il revoit une de ses anciennes conquêtes, Romina (Eva Mendes). Il apprend peu de temps après que cette dernière a accouché de son fils sans le lui avoir dit. Il décide de prendre les choses en main et de faire en sorte de pouvoir subvenir au besoin de sa famille, il veut montrer à Romina qu’il peut le faire. Et se lance dans une série de braquage de banque… En même temps, entre en scène le personnage d’Avery Cross (Bradley Cooper), flic qui se retrouve à courser Luke. Blablabla. Le temps passe, le film fait une ellipse de 15 ans et on découvre le face à face du fils de Luke et de celui d’Avery.

En fait, il est difficile de vous faire un pitch du film sans vous spoiler des trucs qui vont vous gâcher la « découverte » du film. Et je trouve que j’en dis déjà bien trop.

Je ne sais pas tellement ce que j’ai pensé de ce film. Ce que je sais, c’est que j’ai adoré. Visuellement, musicalement, rythmiquement, tout me convenait. L’histoire me laisse un peu perplexe. D’habitude, on sait toujours précisément ce qu’on a à comprendre du film, il y a souvent une morale à l’histoire, ici, finalement, je ne la vois pas clairement. Remarquez, je ne suis pas sure qu’il y avait quelque chose à tirer de ce film.

C’est une histoire qu’on voit. Une histoire en trois partie. La 1ère centrée sur Luke, la 2nde sur Avery et enfin la dernière, sur leurs fils. Finalement, on peut y voir un cercle vicieux. Les fils semblent passer par les mêmes moments que leurs pères. Il y a une certaine forme de répétition qui m’a presque fascinée moi qui considère qu’on est pas prédestiné par notre passé. Bon alors par contre, dans le film, c’est quand même une vision assez sombre de tout ça mais le côté contemplatif des paysages, ou même de certaines séquences (qui pourront passer pour inutiles auprès de certains) apporte le souffle nécessaire pour ne pas appesantir le film. On passe d’un calme froid, contemplatif à des scènes de grande nervosité. Le tout transpire de l’écran pour nous atteindre.

L’affiche parle d’un polar haletant et fascinant. Ouais, il y a de ça, mais pas que. Ce serait trompeur que de réduire le film à juste ça.

Bref, je viens de raconter un gros n’importe quoi juste pour vous dire que c’est un film à voir. Lire des critiques avant de vous décider ne servira à rien.

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Publié le 27 mars 2013, par dans Cinéma.

20 ans d'écart

Depuis que j’avais vu la bande-annonce, j’avais envie de voir ce film.
Pourtant, je suis de base assez frileuse quand il s’agit de comédie romantique française car souvent, on a tout vu dans la bande-annonce et on s’ennuie un peu pendant le film.

Malgré ça, et les réticences d’Akikazu, je continuais à dire que je voulais le voir. En plus, j’aime quand même bien Virginie Efira et Charles Berling donc ma foi, je me disais que ce film pouvait peut-être valoir le coup. Et grâce à Malicia ce fut chose faite, on a pu aller le voir.

Je vous fais le pitch vite fait : Alice Lantins (Virginie Efira) bosse dans la rédaction d’un magazine de mode. Elle est belle, approche de la quarantaine, professionnelle comme jamais (même un peu trop car elle en oublie sa vie privée) et rêve d’atteindre enfin la place de rédac chef. Sauf que tout le monde la prend pour quelqu’un de coincé ce qui ne colle pas tellement avec l’image du magazine. C’est là qu’elle rencontre Balthazar (Pierre Niney), jeune étudiant de tout juste 20 ans. Ses collègues, la voyant avec ce dernier, vont se dire que la Alice, elle est peut-être pas si coincée. Comprenant que c’est ce qu’on attend d’elle pour lui donner sa promotion tant convoitée, elle ne va plus hésiter à mettre en scène cette idylle…

Le scénario semble cousu de fils blancs. Et il est vrai que c’est un peu le cas. Les grandes lignes sont parfaitement imaginables sans voir le film et le film va là où on l’attend.

Malgré tout, le film reste tellement agréable à regarder. Il est drôle, charmant et joliment écrit. Pierre Niney m’a juste épatée, je l’ai trouvé juste à chaque instant du film, je crois qu’une des scènes où je l’ai préféré c’est quand il s’énerve contre Alice. Tout ce que le personnage voulait faire passer, je l’ai ressenti exactement comme il voulait le faire passer.

Et puis, ce qui est appréciable, c’est que finalement, on aborde le thème de la cougar sans tomber non plus dans le cliché totalement vulgos. Et pourtant, de base, le film est quand même bourré de clichés (la rédaction d’un magazine, etc.).

Bref, j’arrive pas à parler de ce film. Tout ce que j’ai à dire c’est que j’ai passé un chouette, chouette moment. Que l’histoire est drôle et en même temps charmante. Que les acteurs sont géniaux. Que Virginie Efira est absolument CANON. Que même Pierre Niney en devient beau (alors que franchement, de base, il est pas à mon goût). Et que tout ce que j’ai à dire pour conclure c’est : ALLEZ-Y.

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Publié le 24 mars 2013, par dans Réflexions.

Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas enquiquiné avec mes réflexions à la con. Ca faisait longtemps que je n’avais pas vraiment parlé de mes pensées idiotes. Et je sais pas, je crois qu’aujourd’hui, j’ai envie de sortir quelques conneries qui flottent dans mon esprit depuis quelques temps. Un article finalement hautement égocentrique et je ne vais pas oser compter le nombre de fois où je vais écrire « je » (ou « on » pour faire changer du je). Et que genre, dans deux jours, je vais relire cet article et je vais me demander ce qui m’a pris de publier un pareil truc. M’enfin…

Je ne prétendrais pas que mes bas ont été les plus bas qu’on puisse imaginer. Mais toutes proportions gardées, à mon échelle, j’ai jamais été aussi bas. Mais ce bas, aujourd’hui, me rappelle certaines choses. Finalement, ce bas, cette étape, je pourrais dire qu’elle a été bénéfique. Je sais ce que je ne veux plus. Je sais que je ne veux plus m’oublier. Que je n’ai pas à m’effacer pour que l’autre puisse exister (inconsciemment, ou pas). Que ma personnalité est très bien comme elle est, qu’elle n’a pas à être remodelée. Que je n’ai pas à changer pour rentrer dans un quelconque moule. Que je n’ai pas à placer les besoins de l’autre avant mes propres besoins. Ce qui est con, c’est qu’on ait besoin de se prendre une porte dans la gueule pour se rendre compte d’évidences. Parce que quand on est dedans, on ne s’en rend pas compte. Et pourtant, dieu seul sait que les signaux étaient déjà bien visibles. Mais non, on préfère avoir la lâcheté de les ignorer. Parce que c’est plus simple, plus facile, moins contraignant, on apprécie son petit confort et ce serait dommage de tout bousculer. Surtout quand on se rend compte avec le temps, qu’on avait pensé à partir, avant. Bien avant qu’on nous demande de partir. Mais on a eu la bêtise d’y croire. Que ce n’était que passager. Ou qu’on se trompait. Alors on reste. Et on s’oublie. On écoute son coeur, et pas sa tête. Et aujourd’hui, on se dit qu’on a été vraiment stupide et qu’en plus, on trouve le moyen d’avoir été surprise quand c’est arrivé.

Alors on creuse. On descend. On s’enterre. On ressasse. On ne comprend pas. Et on s’oublie de nouveau. On trouve le moyen de s’inquiéter pour l’autre. Encore une fois, on le fait passer avant nous-même. Puis on se recroqueville de nouveau sur nous-même. On est entouré, mais on est seul. On est ailleurs. On ne sait pas par où commencer pour se reconstruire. Parce qu’on n’a toujours pas trouvé à quel moment tout a basculé. Le temps passe. On laisse faire.

Puis on remonte. On redécouvre des choses. On voit des évènements sous un autre angle. Avec cette fois-ci tout le recul nécessaire, cette fameuse objectivité qu’on avait perdu. On se juge. On le juge. On ouvre les yeux. Toutes les choses qu’on laissait passer remontent bien plus violemment. On écoute sa tête et le coeur se panse. Après les sentiments, le ressentiment fait place. Toutes les choses que le coeur a tu pendant x années, le cerveau les fait remonter. Et la raison nous fait dire qu’aujourd’hui, on est bien mieux ainsi. Et on se retrouve enfin. Après cet engourdissement d’x années, quel bien fou. Et on se demande comment on a pu s’oublier pendant autant de temps. Comment, malgré un caractère de merde, on a pu laisser faire tout ça. Mais vraiment, le principal, c’est de se redécouvrir. De reprendre possession de son soi. Ca parait con à dire mais je vous jure que ceux qui sont passés par tout ça savent exactement de quoi je parle.

En même temps, notre entourage s’affine. L’âge (lol) nous fait comprendre que les ‘vrais’ amis, on n’en a pas beaucoup dans une vie. Et que ces relations sont à chérir et qu’on n’a pas à laisser quelqu’un se mettre en travers. Je suis fautive. J’ai laissé partir des gens que je n’aurais pas dû. Mais le temps, les circonstances font qu’aujourd’hui, j’ai la chance qu’ils soient revenus. Les moments bas nous font aussi réaliser la préciosité et la richesse de certaines relations (ouais je suis en train de faire une déclaration d’amitié à mes amis – sortez les violons – qui devraient se reconnaître si tant est qu’ils supportent encore mes indigestes textes).

Aujourd’hui, je suis dans mes hauts. L’amertume se fait petit à petit plus légère mais je ne pardonnerai pas. Ce que je sais, c’est que je suis bien. Que je ne me sens plus seule. Et qu’on est de nouveau plusieurs dans ma tête. Que je rigole de nouveau pour n’importe quoi. Que je re-raconte des conneries encore plus absurdes que moi. Que la vie a repris son cours. Et que je suis de nouveau moi.

Bip.

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Publié le 18 décembre 2012, par dans Cinéma.

Le Hobbit : un voyage inattenduAlors alors. Je ne sais pas vous mais moi quand j’ai commencé à voir les trailers, je commençais à me dire que le temps était long entre le moment où on voit ces trailers et le moment de la sortie en salle.

Quoiqu’il en soit, ça fait déjà 9 ans que le dernier volet du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson était sorti au cinéma. 9 ans, c’est long l’air de rien. Et même si je me suis offusquée de certaines libertés prises dans cette trilogie, je la revois toujours avec plaisir parce qu’il y a certaines choses qui sont juste merveilleusement faites.

Quand j’ai appris que Jackson allait faire de Bilbo une trilogie, ma première réaction a été : LOL et pourquoi dans ce cas on n’a pas eu 9 films pour le SDA. Bah oui, parce que Bilbo quand même, c’est moins riche et moins fouillé qu’un SDA et je me demandais comment il allait s’en sortir pour pas en faire un film soporifique pour la 1ère partie surtout qu’il dure 2h50.

Après être revenue comme il se doit en Terre du Milieu avec le visionnage des 3 SDA, il était temps de revenir 60 ans en arrière en allant voir Le Hobbit au ciné. Pas de HFR, pas de 3D, j’ai vu le film à l’ancienne. Bon, je suis un peu triste de l’avoir vu en VF mais au moment où j’ai vu le film, il était pas encore arrivé en VO sans 3D (me demandez pas pourquoi…).

Le film met du temps à démarrer, peut-être que ça peut en gêner certains mais moi, je n’ai pas eu de problème avec ça. Jackson prend son temps pour poser le décor, les personnages et l’histoire. Et j’ai trouvé ça agréable. Alors oui, on aurait peut-être pu avoir une meilleure présentation des nains parce que finalement, on retient surtout Thorin (et un peu Balin mais vite fait). Et faut aussi dire qu’à côté de Thorin, les autres nains ont pâles figures et font presque office de caricatures.

Quand j’avais vu que c’était Martin Freeman qui prenait le rôle de Bilbo, sur le coup, je trouvais ça bizarre. Je gardais de lui, l’image du gars un peu loser dans Love Actually et surtout (étant donné que c’est dans ce rôle que je l’ai vu en dernier) en Dr Watson. Et finalement, je le trouve super en Bilbo jeune. Les mimiques, les attitudes, il en devient comique mais quand même attachant.

Et je vous parle même pas de Gandalf, personnage que j’apprécie toujours autant (et aussi de Galadriel <3).

Bon évidemment, Jackson prend certaines libertés dans le film (au point que je me dis qu’il faut que je relise Bilbo parce que je crois qu’il y a des passages où c’est de la pure invention) mais ça passe. Tout comme pour le SDA, il faut mettre le livre à côté et faire comme si on ne l’avait pas lu et juste profiter. Le film met certes du temps à démarrer mais quand il démarre, on ne l’arrête plus et on assite à une véritable montée en puissance.

Et comme d’habitude, Peter Jackson nous offre des plans de la Nouvelle Zélande à nous couper le souffle et tout ça servit par la musique (encore) magnifique d’Howard Shore.

Bref, j’ai lu beaucoup de critiques mitigées car c’est vrai que Peter Jackson ne peut plus nous surprendre comme il l’avait fait avec le SDA mais on le retrouve quand même avec plaisir.

Maintenant, je n’ai qu’une hâte. Voir le suivant.

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