Je ne sais pas ce qui m’a pris quand j’ai décidé d’acheter le dernier livre de Stéphane Guillon.
Il faut le savoir, je ne suis pas fan du personnage (remarquez que je parle bien du personnage, je sais faire la différence tout de même entre la personne et le personnage). Il ne m’a jamais fait grandement rire mais bon, de temps en temps, quand même, ses papiers me faisaient sourire.
J’étais très rapidement passée à autre chose quand il a commencé vraiment à faire parler de lui. Ce qui fait qu’au moment où il est arrivé à France Inter, je ne faisais déjà plus tellement attention à ce qu’il faisait. Jusqu’à ce que partout, on se mette à parler de son licenciement avec Didier Porte.
Je n’ai pas tellement cherché à comprendre ce qu’il se passait, je crois qu’à l’époque, je m’en fichais royal.
Alors aujourd’hui, ce n’est pas que ça m’intéresse soudainement mais juste que suite à un passage télé de Stéphane Guillon (et de Muriel Cousin) sur le plateau de Ruquier, je ne sais pas tellement ce qui s’est passé dans ma tête mais j’ai eu envie de lire ce bouquin dont il venait faire la promo. Même si Pulvar et Polony n’ont pas été spécialement tendres (ou intéressantes, faut voir), j’ai quand même eu envie de le lire (c’est peut-être à CAUSE de Pulvar & Polony en fait :D).
Je l’ai donc acheté jeudi dernier. Je l’ai commencé vendredi et je viens de le finir à l’instant.
Ce bouquin se lit avec une facilité déconcertante et je peinais par moment pour le lacher. C’est simple, le livre a été écrit d’une telle façon qu’on a envie de savoir ce qui se passe ensuite. Limite, on oublie que c’est la réalité et on se croit dans un roman de fiction. Parce que bon, faut être réaliste, on la connait tous la fin 🙂
On aurait pu tomber dans les travers du réglement de compte, bête et méchant, mais Guillon a été plus intelligent que ça. C’est comme un compte-rendu de cette période France Inter. L’euphorie du début et la fin complètement hallucinante au final quand on y lit les tenants et aboutissants de la chose. Presque irréels au final et on aimerait presque que Guillon ait juste tout rêvé/inventé.
Guillon n’est complaisant avec personne, même pas avec lui-même. Avec le recul, il se rend bien compte qu’il n’a pas toujours bien géré tout ça. Mais il met quand même le doigt sur le fait que dans l’histoire, il n’était pas seul. Parfois, il cite clairement les personnes, parfois non.
En tout cas, pour moi où cette période m’était passée par dessus la tête, je n’ai pas pu lâcher ce livre. Je l’ai littéralement avalé. Et j’ai adoré.
Voilà. Pour une fois, j’ai adoré du Stéphane Guillon. Comme quoi, tout arrive.

