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Publié le 12 mars 2012, par dans Musique.

BénabarBénabar en concert, je ne sais pas si vous le savez, mais moi, ça me rend juste à moitié hystérique et complètement euphorique. Les années ont beau passer, l’idée de le revoir sur scène n’a pas changé.

Pour preuve, je crois bien que c’est la première fois que j’achète mes places aussi tôt. Le concert à Lille était prévu pour le 10 mars 2012. J’ai mes places depuis Avril/Mai 2011. Pourquoi les avoir prises aussi tôt ?

La raison est simple : échaudée par l’organisation du Zénith lors de la précédente tournée, cette année, j’avais décidé que si j’allais à un concert de Bénabar, j’allais prendre les places numérotées. Hors de question de me retrouver une nouvelle fois bien placée et de voir le Zénith venir me dire que non, ils se sont trompés, et que là où je suis assise ce sont des places réservées. De ce fait, comme on peut choisir ses places, pour être le mieux placé possible il faut donc prendre ses places rapidement.

Et j’ai bien fait. Tribune basse, au 6ème rang un peu excentré mais une vue imprenable sur la scène. Je suis contente de moi quoi. En plus, pas besoin d’arriver tôt, avec Akikazu, on a dû se ramener vers 18h30 je crois pour un concert débutant théoriquement à 19h45. D’habitude, à 15h au moins je suis devant le Zénith.

Bref. On attend gentiment, et on nous fait rentrer. Pour une fois (encore une fois), pas de stress, places numérotées, on est tranquille. On arrive devant l’escalier qui mène à notre tribune, tamponnage en règle de la main par un monsieur et hop, une placeuse nous amène à notre rangée.

Comme on commençait déjà à avoir faim, on entame nos sandwichs préparés de nos blanches mains et on attend. Comme on a aucune patience, on râle gentiment qu’on trouve le temps long. Moi, j’ai un coup de pompe, j’irais bien faire une sieste. Je crois que j’ai pris un coup de vieux en fait 😀

La 1ère partie commence enfin. Archimède. J’ai pas tellement accroché. C’était pas mal mais un ensemble de choses ne m’a pas spécialement plu. Une impression d’écouter la même chanson/mélodie à chaque fois et une voix qui m’éraille un peu les oreilles. Bon après, j’ai déjà eu pire en 1ère partie et celle-là, après coup, était finalement pas si mal.

Mais nous y voilà. Bénabar. Au début, avant qu’il rentre en scène, une scène épurée, très simple, une petite estrade, blanche avec un grand rideau blanc. Je dis à Akikazu : nan, c’pas possible la scène va changer, tu vas voir, ça peut pas être du Bénabar ça. Et avec raison. La musique commence, puis Bénabar entre en scène « Bonsoir M’sieurs Dames ! ». Le rideau s’ouvre et là : OUF. Un décor digne des années 70. C’est beau, c’est lumineux (oui bah oui, y a un rideau de lumière au fond), y a des spots, y a une estrade avec des escaliers et tout et tout. Cette année encore, Bénabar nous en met plein la vue. ET SURPRISE, Bénabar a des choristes ! Deux jeunes femmes avec une voix vraiment magnifique.

Je vais m’attarder un peu sur la tenue de Bénabar parce qu’elle vaut quand même le détour. En 2009, Bénabar avait troqué son traditionnel costume noir + chemise blanche pour un costume noir + chemise noire mais chaussures et cravate bleu électrique. Cette année, il fait encore mieux : pantalon cigarette violet + chemise noire et petit gilet noir. Sur le coup, ça perturbe (« non mais le pantalon violet quoi, c’est quoi cette idée ? ») mais après je me dis que c’était pas mal du tout cet ensemble (bon pas pour aller dehors – non mais faut être réaliste hein).

Et la setlist ? (pas sure que j’ai tout mis dans l’ordre)

Quelle histoire
Infréquentable
Où t’étais passé ?
Adolescente
Pas du tout
L’agneau
Politiquement correct (« et dire que je suis devenu un chanteur engagé avec ça » :D)
Y a une fille qui habite chez moi
Moins vite
Quatre murs et un toit
Le 115 (avec juste l’accordéon de Denis Grare, un moment magique)
Maritie et Gilbert Carpentier (étant donné le type de scène qu’il avait, c’était juste parfait)
Dis-lui oui
A poings fermés
La berceuse (toujours aussi drôle en concert)
A notre santé (indispensable à un concert de Bénabar – d’ailleurs, je suis frustrée de pas avoir eu La P’tite Monnaie)
Les râteaux
Le dîner
Je suis de celle (que dire… le piano voix, c’est toujours aussi divin)
L’effet papillon
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Love me tender (une version revue et corrigée par Bénabar :))
Les épices du souk du Caire
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L’itinéraire (A cappella, je suis toujours en amour avec celle-là)

Une setlist qui m’a plutôt emballée. La P’tite Monnaie me manque. Je n’ai pas eu Majorette mais à la place, j’ai eu le 115. Et Porcelaine non plus n’était pas au rendez-vous, mais c’est pas grave, A poings fermés c’était bien aussi.

Et toujours les petits phrases humoristiques de Bénabar tout du long du concert.

Je ressors de là avec une patate d’enfer. Je suis d’une humeur magnifique. Et j’ai juste envie de sautiller partout.

Un concert de Bénabar, c’est juste magique. Faut le voir pour le croire. Mais ses chansons sont faites pour la scène.

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