La suite du mouvement…. Mmmmmh… Normalement, mes exams commençaient aujourd’hui… Sauf que…
Actualités de l’université
Communiqué
Une AG tenue ce lundi 11 mai a adopté le principe de la non-tenue des examens, à l’exception des épreuves du SEAD.
Pour éviter tous débordements, j’ai décidé que la session d’examens est suspendue – hors SEAD –
Jean-Claude Dupas
président de l’université
Euuuuuuuuuuh.
Et je suis supposée réagir comment à ça?
Sérieusement?
Ce qui me dépasse le plus ce n’est pas tant le fait que pour le moment je n’ai pas d’exam, c’est plutôt le fait qu’ils étaient capable (si l’AG n’avait pas décidé de la non-tenue des exams) de nous faire examens.
Attendez. Que je me souvienne. Je crois que les enseignants-chercheurs de psychologie s’étaient prononcés sur la rétention des sujets. Et je crois aussi qu’ils avaient été pour une majorité pour.
Et on apprend lundi matin par le conseil d’UFR de psycho que bizarrement dorénavant tous les sujets sont remontés à l’administration.
WTF???
Alors qu’il y a une semaine, si on les écoutait, nos chers profs, il fallait boycotter les exams et ne pas se présenter aux épreuves, et qu’ils étaient contre la tenue des exams.
C’est quoi ce retournement de veste là. Sérieusement quoi.
Et en plus de ça, t’as la Voix du Nord qui vient nous dire :
Bernard Bach, vice-président à la formation à Lille III, confirme : les étudiants en psycho sont ceux qui ont eu le moins de contenus durant le second semestre. Ils devraient bénéficier d’un calendrier aménagé. « Leur seconde session pourrait devenir la première, ce qui aurait pour effet de reporter les examens d’au moins quinze jours. » Et donc d’assurer un enseignement.
Euuuuuuuuuh. Ah bah parce que maintenant, on va plus avoir droit aux rattrapages, nous?
Ce manque d’informations me gave au possible.
On entend tout et n’importe quoi. Et messieurs les administratifs, plutôt que de discuter avec la presse pour sauver les apparences, vous feriez mieux de parler aux étudiants. C’est nous les premiers concernés. Vos déclarations à la presse, on s’en calle, mais alors, profondément.

