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Publié le 25 novembre 2014, par dans Réflexions.

Non. Je ne vous parle pas d’un Konami Code (on sait jamais, y a peut-être des geeks qui me lisent, même si je sais qu’ils me diront qu’en général, c’est plutôt haut haut bas bas mais je vous dis zut). Je vous parle de mon humeur. Elle fluctue au rythme de mes insomnies. Elle fluctue au rythme des événements qui traversent ma vie. Elle fluctue aussi et surtout sans raison.

En fait, je dois être cyclothymique, c’est pas possible autrement. Du jour au lendemain, je peux passer d’extatique (oui bon, j’exagère un peu, je suis quand même jamais extatique) à carrément… je trouve pas de terme adéquat, dépressive c’est trop fort, mélancolique c’est trop… enfin faut avoir une raison pour être mélancolique, mais bref, vous avez compris, j’ai le vague-à-l’âme.

Aujourd’hui, je ne suis pas sur le versant extatique. Je suis sur l’autre. Et je me traine ça depuis quelques jours. Je dors terriblement mal. Quand je me réveille le matin, j’ai l’impression d’être toujours aussi crevée. J’ai pas envie de me lever parce que j’ai envie de rien faire. Et je me sens du coup ridicule. Je suis d’une apathie juste hallucinante. Le plus « drôle » là-dedans, c’est que du jour au lendemain, ça peut disparaitre. Si ça se trouve, je suis en train de vous faire un article à ce sujet, et demain, pouf, ça aura disparu. Mais bon, dans ces moments-là, généralement, j’ai besoin de parler. Je ne sais pas de quoi d’ailleurs mais mon humeur a besoin de s’exprimer. Parce que j’ai l’impression d’être hypersensible et que dans ces moments-là, tout ce qui m’arrive, je le ressens décuplé 1000x parce que c’est comme si j’avais constamment le coeur au bord des lèvres. J’ai mal pour un rien et mon cerveau focalise là-dessus. Et j’ai l’impression de m’enliser dans un truc où il va m’être difficile d’en ressortir. Peut-être que je suis trop à l’écoute de ce que je ressens. Peut-être que je m’en fais trop pour des choses qui ne méritent pas toute cette attention. Peut-être que je mets trop de coeur dans tout ce qui arrive. Peut-être aussi que je manque de courage pour me confronter à ce qui me contrarie et que de ce fait, je préfère l’ignorer et retrouver la répercussion de tout ça sur mon humeur. Et de ce fait, me retrouver à répondre aux gens quand ils me demandent ce qui ne va pas : « Je sais pas… ».

Putain. Je sais que je tourne pas rond. Je sais qu’un truc me fait mal. Je sais que je le vis mal. Mais j’ai pas envie de mettre le doigt dessus. Attendons que ça passe comme c’est venu. Attendons le moment où je retrouve mon versant extatique où je vais m’enthousiasmer pour un rien et rire connement à tout et surtout n’importe quoi. Attendons le moment où je n’aurais plus l’impression de me trainer le coeur lourd.

Peut-être demain. Vivement demain.

Et puis un jour, je vous reparlerai de ma névrose #3 dont l’article a bizarrement disparu. Mais j’y reviendrai, quand je serai pas d’humeur dépressive ahah

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