Allez, ça faisait combien de temps que je n’étais pas venue écrire des conneries ici ? Un paquet de temps. J’ai eu des moments où j’avais envie de développer certains sujets. Puis finalement, j’avortais toujours l’article parce que je n’arrivais pas à un développement satisfaisant (à mon sens). Aujourd’hui, je ne suis pas plus avancée dans ces ébauches d’articles qui trainent dans mes brouillons, mais c’est juste que je suis revenue à ma douce période d’insomnies. C’est pas que ça me manquait, loin de là… On dit souvent que les périodes d’insomnies ont des raisons mais dans mon cas, je n’ai jamais réussi à trouver quel était le facteur commun. Mon médecin avait suspecté de l’anxiété. Et j’ai donc eu des anxiolytiques. Qui ne m’ont pas plu. Et qui en plus de ne pas me plaire, n’ont pas fonctionné. Depuis, je ne parle plus tellement de mes insomnies à mon médecin…
Quoiqu’il en soit, quand il fait nuit et qu’on ne dort pas, ça fait tout plein de temps pour venir développer des théories foireuses sortant tout droit de mon cerveau tordu. Je pourrais vous mettre l’ébauche de ma réflexion sur le fait que les gens peuvent changer (ou alors devenir eux-même), je pourrais aussi vous réécrire la version 2013 de ce que je peux bien penser de l’amour comme je l’avais fait il y a quelques années (mais en fait, c’est quand même sacrément chiant à écrire et pourtant j’en aurais des trucs à dire parce que bon… ma pensée a… mûri on va dire :)), je pourrais aussi vous parler de moi (mais ça fait quand même sacrément égocentrique – même si c’est mon blog)…
Je sais pas de quoi vous parler. Je vais surement finir par parler de moi de toute façon. Quel meilleur sujet d’observation que soi-même ? (oui je sais, l’introspection, c’est pas fiable mais en même temps, je suis quand même la mieux placée pour savoir parler de moi, non ?) Remarquez, vous vous en foutez peut-être aussi…
Cela dit, pour faire court, parce que finalement, vous êtes toujours plus ou moins au courant (dans les TRES grandes lignes) de ce qui se passe dans ma vie. Un passage à vide. Une lente remontée. Et nous voilà aujourd’hui. Une page totalement tournée. Une libération. Un apaisement. Je suis mieux. Je vais bien. Des choses ont été réglées (avec moi-même), des névroses se sont atténuées. Bon après, je reste surement quelqu’un de complexe, mes conceptions de certaines choses n’ont pas changé, mais ma façon de les appréhender s’est simplifiée. Je crois que ce que je vous dis là est tout sauf clair mais dans ma tête, ça l’est 🙂
Je pourrais aussi vous faire une liste de mes névroses. Mais ça ne serait pas tellement drôle pour vous (et pour ceux qui me connaissent ça serait du radotage). Peut-être qu’un jour je viendrai vous embêter avec mes névroses pour vous les développer une à une et que vous constatiez l’ampleur des dégâts (et je vous autoriserai à dire que je suis complètement timbrée). Je crois que c’est pas la première fois que je le dis. Et je crois même que j’avais déjà commencé à écrire là-dessus dans cette « rubrique » Réflexions.
Après, peut-être que vous pouvez vous posez la question du pourquoi du comment de cette « rubrique ». C’est simple. C’est un de mes fonctionnements bizarres. Parfois (souvent), j’ai besoin de poser les choses par écrit, pour mieux les appréhender. Ma pensée peut parfois aller tellement vite que de la poser sur le papier (en l’occurrence sur le blog :D) peut m’aider à y voir plus clair et de finalement poser des mots sur des ressentis. Et c’est vrai qu’au final, je le fais plus pour moi-même que pour vous en fait (les quelques perdus qui me lisent encore). Et peut-être aussi que l’exercice m’amuse aussi un peu. Et ce que je préfère c’est aussi de relire les articles postés dans cette catégorie x temps après. Parce que je les lis d’un nouvel oeil. Et je finis par mieux me comprendre, encore et toujours.
M’enfin bref. Tout ça pour dire que je fais des insomnies. Et vous, ça va ?

