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Publié le 8 avril 2013, par dans Cinéma.

The place beyond the pines

Par où commencer ?

Ce film, quand j’ai vu la bande annonce, je n’avais qu’une envie, c’était d’aller le voir. J’ai saoulé les gens en leur disant tous les deux jours que je voulais y aller. J’ai imposé mon choix une fois au ciné. Heureusement qu’il y en avait un qui voulait bien me suivre.

Alors, The Place Beyond the Pines de Derek Cianfrance, ce dernier avait réalisé Blue Valentine qui m’avait bien marquée alors quand j’ai vu qu’il faisait un nouveau film avec de nouveau Ryan Gosling, c’était du tout bon.

Je sais pas si c’est très utile de vous faire le pitch du film mais bon… Luke (Ryan Gosling) est un cascadeur à moto, il joue un numéro avec deux autres compères dans un genre de fête foraine (le numéro avec 3 gars en moto dans une grosse boule et ils tournent). Quand ils reviennent dans la ville de Schenectady, il revoit une de ses anciennes conquêtes, Romina (Eva Mendes). Il apprend peu de temps après que cette dernière a accouché de son fils sans le lui avoir dit. Il décide de prendre les choses en main et de faire en sorte de pouvoir subvenir au besoin de sa famille, il veut montrer à Romina qu’il peut le faire. Et se lance dans une série de braquage de banque… En même temps, entre en scène le personnage d’Avery Cross (Bradley Cooper), flic qui se retrouve à courser Luke. Blablabla. Le temps passe, le film fait une ellipse de 15 ans et on découvre le face à face du fils de Luke et de celui d’Avery.

En fait, il est difficile de vous faire un pitch du film sans vous spoiler des trucs qui vont vous gâcher la « découverte » du film. Et je trouve que j’en dis déjà bien trop.

Je ne sais pas tellement ce que j’ai pensé de ce film. Ce que je sais, c’est que j’ai adoré. Visuellement, musicalement, rythmiquement, tout me convenait. L’histoire me laisse un peu perplexe. D’habitude, on sait toujours précisément ce qu’on a à comprendre du film, il y a souvent une morale à l’histoire, ici, finalement, je ne la vois pas clairement. Remarquez, je ne suis pas sure qu’il y avait quelque chose à tirer de ce film.

C’est une histoire qu’on voit. Une histoire en trois partie. La 1ère centrée sur Luke, la 2nde sur Avery et enfin la dernière, sur leurs fils. Finalement, on peut y voir un cercle vicieux. Les fils semblent passer par les mêmes moments que leurs pères. Il y a une certaine forme de répétition qui m’a presque fascinée moi qui considère qu’on est pas prédestiné par notre passé. Bon alors par contre, dans le film, c’est quand même une vision assez sombre de tout ça mais le côté contemplatif des paysages, ou même de certaines séquences (qui pourront passer pour inutiles auprès de certains) apporte le souffle nécessaire pour ne pas appesantir le film. On passe d’un calme froid, contemplatif à des scènes de grande nervosité. Le tout transpire de l’écran pour nous atteindre.

L’affiche parle d’un polar haletant et fascinant. Ouais, il y a de ça, mais pas que. Ce serait trompeur que de réduire le film à juste ça.

Bref, je viens de raconter un gros n’importe quoi juste pour vous dire que c’est un film à voir. Lire des critiques avant de vous décider ne servira à rien.

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