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Publié le 7 novembre 2012, par dans Cinéma.

Nous YorkLa semaine dernière, je suis allée à l’avant-première de Nous York, le deuxième long métrage de Géraldine Nakache. Soyons franc, j’y suis allée avec un a priori de dingue mais peut-être moins qu’Akikazu.

En fait, j’ai accepté d’aller à l’avant-première parce que pour une fois on m’en proposait une à Lille. Ensuite, pour avoir vu, à l’époque, la bande-annonce du film, je me disais que ouais, ça avait l’air sympa mais que j’avais pas spécialement envie de me prendre une place pour aller voir expressément ce film…

Et puis en fait, j’ai tâché d’oublier mes a priori une fois dans la salle de ciné. Et sérieusement, j’ai bien fait. Ce film est une incroyable bonne surprise pour moi parce qu’il correspond au genre de film que j’aime bien dans le cinéma français (oui rien que ça).

Pour faire court, Nous York, c’est l’histoire d’une bande de potes. Les deux nanas (Gabrielle jouée par Géraldine Nakache et Samia par Leïla Bekhti) sont parties à New York depuis deux ans, ont trouvé un travail là-bas et sont en attente de leur carte verte. Pour faire une surprise à Samia pour son anniversaire, Michael (Manu Payet), Nabil (Nader Boussandel) et Sylvain (Baptiste Lecaplain) ont décidé de s’y rendre.  Et c’est là que l’aventure commence. Les 3 compères décident de rester plus longtemps. On sent qu’il y a des explications qui planent entre les protagonistes mais que personne n’ose dire les choses préférant les garder pour eux plutôt que de communiquer. Jusqu’à ce que ça explose et que ça remette les pendules à l’heure.

Dit comme ça, le film parait banal, et pas particulièrement intéressant. Mais là où je trouve que le film fait fort, c’est qu’il est bien plus subtile qu’il n’en a l’air. Sous ces airs de film léger, avec des petites blagues par-ci par-là, certaines choses sont abordées, avec tendresse et pudeur mais jamais de façon trop lourde ou trop tragique. Un film dont l’émotion peut finir par vous prendre à la gorge. Et là on se dit : non quand même pas, je vais pas pleurer quoi. Et j’ai eu ces quelques moments limite.

Personnellement, j’ai vu Tout ce qui brille après Nous York. Et pour moi, Nous York est bien plus réussi que Tout ce qui brille. Les films sont en quelques sortes dans la même lignée mais il est bien plus intéressant et profond (ouais profond, je vous jure) que Tout ce qui brille. Pour moi, il y a un réel mieux et c’est tant mieux parce que Tout ce qui brille, je l’ai survolé, je me suis dit : « oui bon, ça se regarde mais bon » et j’ai pas spécialement envie de le revoir.

Alors que Nous York, je crois que je me ferais un plaisir de le revoir quand il sortira en DVD ou qu’il sera diffusé à la télé. Bref. Une bien belle surprise. Je commence à apprécier de plus en plus les films français. Comme quoi, tout est possible.

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