Dernièrement, j’ai fini le livre L.A. Story de James Frey. Je ne sais plus depuis quand j’avais ce livre dans ma bibliothèque mais ça doit bien faire 2-3 ans facilement.
Je me rappelle qu’à l’époque, je l’avais choisi pour sa couverture (oui bon…) mais aussi pour le résumé qu’on trouvait en quatrième de couverture :
« L’un des auteurs les plus célèbres et controversés des Etats-Unis nous livre ici son premier roman : une chronique audacieuse du Los Angeles contemporain. Des dizaines de personnages défilent sous les yeux du lecteur – certains ne font qu’une unique apparition – tandis que James Frey s’attache à narrer les vies dramatiques d’une poignée d’âmes perdues de Los Angeles : une jeune Latino-Américaine brillante et ambitieuse qui voit s’écrouler ses espérances dans un moment d’humiliation cuisante ; un acteur de films d’action narcissique à l’excès que la poursuite d’une passion impossible risque de détruire; deux jeunes gens de dix-neuf ans qui fuient l’atmosphère étouffante de leur ville natale et se battent pour survivre aux marges de la grande ville ; un vieil alcoolique de Venice Beach dont la vie est bouleversée par l’irruption d’une adolescente toxicomane à demi morte devant les toilettes où il a élu domicile. Ce roman puissant résonne des millions d’autres vies qui, mises ensemble, décrivent une ville, une culture et une époque. L.A. Story, en un tour de force ébouriffant, déroule les joies, horreurs et hasards inattendus de la vie et de la mort dans la cité des Anges. »
Et je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé mais je ne l’avais jamais commencé. Et puis là, il y a une ou deux semaines je me suis lancée. Ce livre m’a déroutée sur plusieurs choses :
– sa construction : En fait, le livre est construit, à mon sens, bizarrement. On alterne entre histoire de Los Angeles et histoires des personnages. Par exemple, sur une page on a un fait historique de Los Angeles. La page suivante, on a un bout d’histoire d’Amberton et Casey pendant quelques pages. Puis on repart sur une anecdote de Los Angeles. Et là, on reprend sur un bout d’histoire de Vieux Joe. Et ainsi de suite. Peut-être que ça sert à donner un certain rythme au livre, pour éviter d’avoir l’impression de lire que des nouvelles ? Je ne sais pas. Mais en fait, je trouve qu’on se disperse très facilement avec ce genre de construction.
– sa ponctuation : Je crois peut-être que c’est la chose qui m’a le plus perturbé au début. L’absence de ponctuation par moment. Pas d’indicateurs de dialogue, parfois pas de virgules, etc. Ca ajoute à la nervosité de l’écriture. Mais par moment, on se perd dans les phrases. Certes, on s’y fait. Certes, c’est parfois marrant. Mais bon.
– l’histoire de Los Angeles : au début, ça m’amusait tout ces petits faits. Et au bout d’un moment, ils m’ont saoulé. Pourquoi ? Parce que moi je voulais suivre l’histoire des protagonistes… Et de ce fait, parfois, on avait des pages et des pages sur un truc de Los Angeles qui ne m’intéressait mais alors vraiment pas.
Vu comme ça, on pourrait se dire que je n’ai pas vraiment aimé ce que j’ai lu. Et pourtant… J’ai aimé ce livre malgré ces défauts (enfin ce que moi j’appelle défaut parce que finalement je me dis que s’ils n’étaient pas là, ce roman serait très banal) et je l’ai fini jusqu’au bout.
Bref. Je ne sais pas trop quoi dire sur ce livre parce qu’il est un peu particulier comme roman. Ce que je sais, c’est que j’ai passé une bonne moitié du livre à me demander ce que j’étais en train de lire et pour la seconde moitié, je l’ai complètement dévoré en 2 jours. Parce que je voulais savoir la suite, parce que je voulais connaître la fin.
Ca vaut peut-être le coup de se pencher dessus 🙂

