J’ai la flemme de faire une recherche sur mon propre blog. Alors si ça se trouve, la chose insignifiante que je vais vous raconter je l’ai peut-être déjà fait. Cela étant, grand moment, car même en étant quelque peu sibylline pour les gens me connaissant peu, je vais quelque peu livrer ma pensée brute, chose que je laisse rarement accessible.
Quoiqu’il en soit, allons-y même si globalement je sais pas trop pourquoi je vous raconte ça (mais ça me donne une autre « idée » d’article qu’il faudrait que je développe, prochainement, bref).
Je ne suis pas quelqu’un de facile. Enfin, je ne suis pas contrariante comme nana quand on me connait. Mais quand on ne me connait pas, je ne suis pas facile d’accès si je puis dire. Après, ça dépend du contexte bien sûr. Dans certains contextes, je suis capable de mettre mon asociabilité de côté et faire en sorte de me lier sommairement (ou non) avec les gens qui m’entourent, et de ce fait, d’être plus accessible qu’en temps normal, si je puis dire.
Je ne dirais pas que se lier avec moi est un parcours du combattant mais disons que les gens qui peuvent essayer de m’atteindre pourraient se retrouver découragés.
Je n’accorde que trop rarement ma confiance totale et cela que ce soit en amitié ou en amour en fait. Mais quand je le fais, elle est vraiment totale. Une confiance aveugle en quelque sorte. Ce qui fait qu’en général, je peux devenir intransigeante avec ces personnes. Ce n’est pas qu’elles n’ont pas le droit à l’erreur, je suis rigide mais peut-être pas à ce point, faut pas pousser, c’est juste qu’il y a des limites à ne pas franchir. Et ces limites sont placées quand même très très loin car ma tolérance se situe à un niveau assez élevé. Donc disons qu’il faut y aller pour m’énerver.
Malgré tout, il existe un point sur lequel j’ai dû mal à transiger car n’accordant que trop peu ma confiance, il y a une chose à ne pas faire : ne me trahissez pas. Jamais. Ne vous jouez pas de moi. Ne me faites pas croire que tout va bien quand ce n’est pas le cas. Car pour moi, c’est une trahison. Une trahison de cette confiance que je ne donne pas souvent.
Car à partir de ce jour-là, ce sera comme si le monde continuera de tourner sans vous. Vous n’existez plus. Et je ne veux plus que vous existiez et je reprends tout ce que j’ai pu donner et je vous supprime, littéralement. Le pardon dans ce cas-ci n’en sera que plus difficile à obtenir car pour ça, il faudra déjà réussir à m’atteindre alors que je me serai refermée comme une huitre. Et finalement, je ne sais pas si je sais pardonner cela. Ou plutôt, si, je sais pardonner ça. Mais généralement, les gens abandonnent avant d’y arriver, parce qu’il va en falloir du temps. Parce qu’une trahison de quelqu’un qu’on aime, ça fait mal et qu’en plus de ça, c’est totalement insidieux. Parce que même si c’est moins douloureux avec le temps, ça reste en sourdine, ça revient par salve et on se le reprend dans la gueule quand on s’y attend le moins.
Alors si jamais vous me faites un coup tordu de ce genre, vous êtes prévenus. Vous allez ramer. Longtemps. Peut-être pour toujours. Mais en même temps, rassurez-vous. Avec ce comportement, c’est moi qui passe pour la pétasse, l’obstinée, la butée, tout ce que vous voulez. Mais c’est la vie. Si vous m’aimiez, il ne fallait pas me trahir.
Et si ça se trouve, cet article s’auto-détruira d’ici peu. Mon état de fatigue avancée fait que je vais poster cet article. Mais bon, demain, il y a des chances que je me dise que c’est trop. Et donc… De supprimer l’article.
Cela étant, je vais bien. Enfin, autant que faire se peut.

