Comme chaque année, c’est toujours la même chose.

Je ne suis pas certaine d’avoir pris la bonne voie. Je ne suis pas certaine d’apprécier suffisamment ce que je fais pour en faire mon métier, à vie. Je ne suis pas certaine de savoir ce que j’aurai aimé faire à la place de ce que je fais actuellement. Et même si je savais ce que je voudrais faire à la place que psychologie, je ne suis pas certaine d’avoir le courage de reprendre un cursus de zéro.

Donc me revoilà toujours au même point de départ.
Je fais ce que je fais parce que j’ai commencé. Et qu’au point où j’en suis, je ne vois pas d’autre choix que de continuer.

Je n’ai pas une passion particulière pour la psychologie du travail. Oui, bien sûr, je trouve cela intéressant. Je ne me mens pas en disant cela. Les ressources humaines, le recrutement, ce sont des choses qui m’intéressent. Mais pas suffisamment pour que je m’y intéresse à fond. Comme il se devrait en fait.

En y réfléchissant bien, si j’arrive à avoir mon M1 cette année, et que je me retrouve donc en entretien pour le M2, j’ai peur de me faire piéger. Je ne suis pas si motivée que cela à entrer en M2, je suis comme une imposture. Je n’ai pas spécialement envie de défendre ma place. Je le fais parce que je dois le faire et pas parce que j’ai envie de le faire. Alors au final, si mes profs m’interrogent sur ce que j’aime dans la psychologie du travail, sur le pourquoi de ce choix et ce que je me vois faire dans 5 ans… Je suis juste mal. Bon, bien sûr, je me connais. Je suis assez douée pour faire croire presque n’importe quoi à n’importe qui… Mais même. Cet entretien aurait presque tendance à déjà m’angoisser… Alors que je devrai déjà m’angoisser pour mon M1. Je n’ai pas encore passé les examens, et rien ne dit que je les aurai. On n’est sûr de rien.

Bon. Voilà où j’en suis. Je ne me suis toujours pas trouvée. Et je vous avoue que je suis de moins en moins sûre de me trouver un jour.

Mais hormis cela, je vous assure que je vais bien.