J’avais prévu d’aller dormir mais en fait, je réfléchissais à quelque chose qu’on m’a dit aujourd’hui.

Généralement, quand on n’a pas vu des gens depuis quelques années, on a moins de choses à leur dire. Ouais, bon, vous allez dire que je me met à réfléchir à partir de rien mais bon.

D’une certaine manière c’est très con ce truc. Théoriquement, plus les années passent plus on a de choses à raconter. Alors qu’est-ce qu’il se passe quand au final, on ne sait pas quoi dire à la personne en face qu’on n’a pas vu depuis des années. Pourquoi se retrouve-t-on au final comme des abrutis à parler de banalités comme le temps qu’il fait ou la dernière connerie achetée?

Je cherche à comprendre également pourquoi avec d’autres personnes, c’est tout le contaire.

Serait-ce une question d’affinités?

Peut-être. Encore que ça dépend ce qu’on entend par affinité. Il m’est arrivé de me retrouver à discuter pendant des heures avec des personnes que je n’avais pas vu depuis des années alors que ces personnes il y a quelques années n’étaient pas des personnes plus proches que ça. Et il m’est arrivé de me retrouver à ne pas savoir quoi dire devant des gens que j’ai côtoyé énormément, des gens que j’ai énormément apprécié.

Qu’est-ce que ce revirement?
Qu’est-ce qui décide de tout ça? Pourquoi se retrouve-t-on sans rien à dire à des personnes qui ont été très très proches et qu’on se retrouve plein de discussions face à des gens qui n’ont été que des connaissances ?

Ca m’énerve. Parce qu’en plus, je suis tellement fatiguée que je n’arrive pas à exprimer clairement ce que je ressens. Enfin, ce que je ressens n’est pas clair du tout mais.
Bon en fait, c’est plutôt mal barré pour que je fasse un billet clair. Alors je crois que j’ai mis le principal de ma réflexion, ou plutôt, de mes interrogations. Un jour, peut-être, j’aurai fait le vide dans ma tête et je trouverai une explication à cela (l’ébauche d’une explication a commencé à pointé son nez, alors peut-être que dans quelque temps, vous aurez un nouveau billet à ce sujet).

Bon allez, j’arrête de vous ennuyer.