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Publié le 21 décembre 2014, par dans Réflexions.

JE VOUS JURE. Ok, c’est pas pour autant que je me suis simplifiée dans ma tête mais y a du progrès. Sur un processus qui m’est parfaitement propre, je suis un cheminement de réflexions (et accessoirement d’écrits – je vous en parlerai un jour, enfin peut-être, enfin… on verra) et de recherches qui font que je suis en train de comprendre certaines de mes névroses. Alors, je ne sais pas encore comment les régler (sinon, ce serait trop simple et ce serait pas drôle hein :p) mais, je commence à les comprendre. Ce sont beaucoup moins des interrogations, ça en devient nettement moins des névroses. D’ailleurs, pour certaines, je me rends compte que je me trompais d' »objet ».

Je m’explique. Il y a plus d’un an, j’écrivais cet article sur une de mes névroses qui est la névrose de l’engagement. Et finalement, je me rends compte (à tort ou à raison parce que je sais pas si c’est réellement le cas en fait mais pour le moment, c’est l’impression que j’ai) que ce n’est peut-être pas de l’engagement en tant que tel que j’ai peur. J’ai peur d’autres choses. J’ai peur du futur lié à cet engagement. Je pense que je suis capable de m’engager. Après, je ne cherche pas spécialement à m’engager non plus, disons, que je suis plutôt adepte du fait : un jour ça arrivera, on n’a pas besoin de chercher l’engagement parce que si ça doit se faire, ça se fera, tout seul, naturellement et que si la question se pose c’est que c’est pas ça (enfin bref, revenons à nos moutons, un jour je ferai aussi un article là-dessus et sur le fait que je pense que rien ne se provoque, mais comme je disais précédemment, enfin bref :p). Mais quand je vous dis que j’ai peur du futur, c’est finalement la peur de tout ce qui est lié à cet engagement. La peur des sentiments qui vont venir avant cet engagement, et la peur des sentiments qui vont se renforcer (en théorie) suite à cet engagement. Et en somme et au final, la peur de souffrir (à nouveau) dans une probable rupture future. Mais on le sait tous, les sentiments ne se contrôlent pas. De ce fait, je flippe en avance. Je refuse en avance. Et donc, je ne fais rien. Alors je décrète que je suis une névrosée de l’engagement. Parce que c’est plus simple résumé de la sorte. Je ne suis pas sure que ce que je vous dis est très clair pour vous mais pour moi, c’est relativement clair dans ma tête (mais je crois que je suis infoutue de faire une phrase correcte :p).

Bref tout ça pour dire, et avec cet exemple, que c’est typiquement ce genre de progression dans mes réflexions dont je parle. Un truc qui peut-être vu de l’extérieur paraît ridicule ou insignifiant mais vécu de l’intérieur, je sens le progrès. Je sens mon cheminement se faire. Je sens que ça avance, que ça se dénoue progressivement.

Et ça, ça fait du bien.

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Publié le 28 novembre 2014, par dans Réflexions.

Si je vous dis que j’ai une relation amoureuse avec les mots, vous me croyez ?

C’est marrant que je n’ai jamais fait d’articles à ce sujet sur ce blog d’ailleurs. Je suis une femme de lettres et pas de paroles (cette formulation est bizarre quand je la relis). Je regrette presque qu’on ne communique plus par courrier. J’ai toujours aimé écrire des lettres et surtout des longues.

Cette relation étrange avec l’écriture, je l’ai depuis… toujours en fait. Je crois d’ailleurs que j’éprouverai toujours cette facilité à écrire ce que je pense plutôt qu’à les dire. Surement parce que j’aime avoir le temps de trouver les bons mots pour décrire ce que je pense, ce que je ressens, ce que je perçois. Surement aussi parce que je trouve qu’une parole est trop souvent mal comprise, mal exprimée et déformée, parce qu’on parle sur l’instant, parce qu’on n’utilise pas les bons mots et parce que ces mots ne retranscrivent pas profondément ce qu’ils sont supposés dire.

Le passage en mot de ce qui se passe dans ma tête est tout un process. Pour moi, c’est comme ça que ça devient réel. Parce que j’ai besoin de digérer les choses, j’ai besoin de les repasser dans ma tête, j’ai besoin de les décortiquer pour les comprendre. Ecrire ces choses, écrire ce qui m’arrive, me permet de m’en libérer. Parce qu’ainsi, les choses sortent de ma tête, et je n’en suis plus nécessairement maître. Elles sont ainsi extériorisées et j’arrête de les intérioriser. J’arrête de les décortiquer, j’arrête de revenir dessus. Ou tout du moins, ça m’aide à essayer d’arrêter (ahah).

Les mots ont leur importance. Les mots ont un sens. Les mots sont indispensables. Mes écrits en deviennent imbuvables, ampoulés, absurdes, dégueulasses, tout ce que vous voulez. Mais j’en ai besoin. C’est d’ailleurs sûrement la seule et unique raison qui fait que ce blog soit toujours ouvert. Parce qu’en plus de les écrire, j’ai besoin de les partager. Par contre, je n’ai pas forcément besoin de savoir que vous les avez lus. C’est tacite. N’en parlons plus. Je ne reviendrai plus dessus ou en tout cas, surtout pas en parole. C’est pas que j’assume pas, c’est que je n’aime pas parler de mes écrits (je trouve ça pompeux d’appeler ça des écrits d’ailleurs) parce que souvent, dans ces écrits, je me mets presque à nue et vous en conviendrez que c’est pas évident de parler de chose quand on est presque nu 😀 (ma pudeur me perdra).

Bref. Les mots, l’amour. C’est ça. Cette relation que j’ai avec ça est viscérale. Impossible pour moi de m’en passer. Quand je le fais, finalement, je tourne pas rond. Et quand je reviens ici, je me rends compte que je pourrais avoir beaucoup de choses à écrire. J’ouvre une page, j’écris, je relis, je corrige, je relis et j’enregistre en brouillon. Parce que tout ne peut pas être lu non plus. Parce que tout ne demande pas un lectorat. Parfois, je fais des erreurs (surtout passé 3h du mat’) alors je corrige le lendemain, en dépubliant le contenu. Mais mes brouillons sont un océan de mes états d’âme. Mes brouillons sont aussi des catastrophes ambulantes (et qu’il vaut mieux ne pas vous montrer sinon vous allez vous dire que je suis définitivement pas nette).

Enfin, les mots me rendront dingues. Parce que chacun a son utilisation particulière de ces derniers. Chacun a son interprétation. Chacun les utilise comme bon lui semble. Les mots me touchent, les mots me blessent et les mots sont durs. Parfois, je les déteste, parce qu’ils prennent un sens beaucoup trop puissant pour moi, parce que je ne peux pas maîtriser les mots des autres, parce que parfois les autres font l’erreur dans le choix de certains mots et parce qu’aussi, les autres ne se rendent pas toujours compte de l’impact de ces mots qu’ils disent avec tellement de légèreté. Et c’est en ça que je trouve dommage que la majorité des personnes soient des personnes de paroles et plus de lettres. Parce qu’on ne réfléchit plus assez à ce qu’on veut dire. Parce qu’on appauvrit notre vocabulaire. Et parce qu’on arrive à des non-sens, des incompréhensions.

Mes mots sont sacrés. Mes mots me ressemblent. Et j’y mets toute mon âme (enfin, pas quand j’écris sur facebook, je vous rassure, et quand je dis qu’ils sont sacrés, je le dis _pour moi_ parce qu’ils sont moi).

PS : EGOTRIP BONJOUR.

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Publié le 25 novembre 2014, par dans Réflexions.

Non. Je ne vous parle pas d’un Konami Code (on sait jamais, y a peut-être des geeks qui me lisent, même si je sais qu’ils me diront qu’en général, c’est plutôt haut haut bas bas mais je vous dis zut). Je vous parle de mon humeur. Elle fluctue au rythme de mes insomnies. Elle fluctue au rythme des événements qui traversent ma vie. Elle fluctue aussi et surtout sans raison.

En fait, je dois être cyclothymique, c’est pas possible autrement. Du jour au lendemain, je peux passer d’extatique (oui bon, j’exagère un peu, je suis quand même jamais extatique) à carrément… je trouve pas de terme adéquat, dépressive c’est trop fort, mélancolique c’est trop… enfin faut avoir une raison pour être mélancolique, mais bref, vous avez compris, j’ai le vague-à-l’âme.

Aujourd’hui, je ne suis pas sur le versant extatique. Je suis sur l’autre. Et je me traine ça depuis quelques jours. Je dors terriblement mal. Quand je me réveille le matin, j’ai l’impression d’être toujours aussi crevée. J’ai pas envie de me lever parce que j’ai envie de rien faire. Et je me sens du coup ridicule. Je suis d’une apathie juste hallucinante. Le plus « drôle » là-dedans, c’est que du jour au lendemain, ça peut disparaitre. Si ça se trouve, je suis en train de vous faire un article à ce sujet, et demain, pouf, ça aura disparu. Mais bon, dans ces moments-là, généralement, j’ai besoin de parler. Je ne sais pas de quoi d’ailleurs mais mon humeur a besoin de s’exprimer. Parce que j’ai l’impression d’être hypersensible et que dans ces moments-là, tout ce qui m’arrive, je le ressens décuplé 1000x parce que c’est comme si j’avais constamment le coeur au bord des lèvres. J’ai mal pour un rien et mon cerveau focalise là-dessus. Et j’ai l’impression de m’enliser dans un truc où il va m’être difficile d’en ressortir. Peut-être que je suis trop à l’écoute de ce que je ressens. Peut-être que je m’en fais trop pour des choses qui ne méritent pas toute cette attention. Peut-être que je mets trop de coeur dans tout ce qui arrive. Peut-être aussi que je manque de courage pour me confronter à ce qui me contrarie et que de ce fait, je préfère l’ignorer et retrouver la répercussion de tout ça sur mon humeur. Et de ce fait, me retrouver à répondre aux gens quand ils me demandent ce qui ne va pas : « Je sais pas… ».

Putain. Je sais que je tourne pas rond. Je sais qu’un truc me fait mal. Je sais que je le vis mal. Mais j’ai pas envie de mettre le doigt dessus. Attendons que ça passe comme c’est venu. Attendons le moment où je retrouve mon versant extatique où je vais m’enthousiasmer pour un rien et rire connement à tout et surtout n’importe quoi. Attendons le moment où je n’aurais plus l’impression de me trainer le coeur lourd.

Peut-être demain. Vivement demain.

Et puis un jour, je vous reparlerai de ma névrose #3 dont l’article a bizarrement disparu. Mais j’y reviendrai, quand je serai pas d’humeur dépressive ahah

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Publié le 1 novembre 2014, par dans Réflexions.

Ça fait plus d’un an que j’ai pas écrit ici. Peut-être que je n’en avais pas besoin. Peut-être aussi que j’ai trouvé les bonnes personnes pour verbaliser ce que j’avais besoin à l’époque de poser par écrit. Cela dit, aujourd’hui, je flippe. C’est complètement irrationnel, je le sais bien, et c’est peut-être ça le pire, le fait que je sache cela. Qu’il soit complètement irrationnel de flipper pour un anniversaire.

Mais merde. Je vais avoir 30 ans. J’arrive même pas à imaginer comment c’est possible. Je ne peux pas avoir 30 ans. Cela me parait tellement impossible. Ces dernières années, je les ai littéralement perdu. Des années que je pourrais jamais rattraper, des années qui font qu’aujourd’hui je vais bientôt avoir 30 ans. J’ai l’impression d’avoir oublié de vivre quelque chose. D’avoir oublié de faire certaines choses. Ce qui fait que je ne peux pas avoir 30 ans prochainement. Parce que je n’ai pas fait ce qui aurait dû se faire avant mes 30 ans. Parce que je n’ai pas eu le temps de faire tout ce que j’étais supposée faire. Parce que, parce que, parce que…

L’air de rien, 30 ans, c’est rien mais finalement, inconsciemment, on se retrouve à faire un pseudo bilan de ce qu’on a été amené à faire depuis. La pression sociale, tout ça tout ça. Même si je fais parti des personnes qui disent se foutre totalement de cette putain de pression sociale, je me rends compte que comme tout un chacun, on est coincé par cette putain de pression. Et que malgré tout, même si on a envie de passer outre, on se retrouve tout de même confronté à ce qu’on a fait et surtout à ce qu’on a pas fait.

30 ans pourtant, c’est rien. Temporellement parlant, ça représente rien du tout. Et pourtant…

On se retrouve face à face aux choses qu’on était supposé accomplir avant cet âge. On se retrouve également face au fait que certaines de ces choses, faut être réaliste, ne se réaliseront jamais. Faire le deuil de ces choses est le travail d’une année. Sérieusement. Cela doit bien faire un an que je fais le deuil de ces choses. Parce que oui, j’ai enfin accepté de quitter mes oeillères pour me rendre compte que non, ce ne sont pas des choses qui m’arriveront à moi. Ou alors, coup de chance. Alors, il faut penser à investir d’autres sphères. Mais lesquelles. Il va falloir bien les choisir. Il va falloir miser sur les bonnes choses. Parce que merde, je vais avoir 30 ans.

C’est drôle. 20 ans, l’âge de tous les possibles. 30 ans, l’âge des désillusions ? Ou alors, l’âge de la réalité. Je ne veux pas avoir 30 ans. Je ne peux pas avoir 30 ans. J’ai perdu tellement temps dans une relation qui ne m’a rien apporté. J’ai perdu tellement de moi dans cette relation. Et aujourd’hui, je vais avoir 30 ans. Et je ne sais pas tellement ce que ça a pu m’apprendre. A part, que je sais peut-être ce que je veux. Et encore. Je ne suis pas sure de pouvoir dire que je puisse m’affirmer dans ce que je recherche, ou dans ce que je veux, ou dans ce que j’ai. Tout ce que je sais, c’est que je suis en train de flipper comme une tarée, parce que je vais avoir 30 ans.

Parce que, surement, ça me met face à mes échecs, à mes incertitudes, à ce que je n’ai pas réussi à entreprendre, à ce que je n’ai pas réussi à confirmer. Parce qu’aujourd’hui, vraisemblablement, je n’ai pas une situation rêvée, que je n’ai pas non plus quelque chose qui m’assure une situation pérenne parce que cette dernière peut s’arrêter à tout moment et qu’à partir de ce moment-là, il se passe quoi ? Je vous le demande. Je serais littéralement dans la merde jusqu’au cou.

A prochainement 30 ans, je n’ai rien d’idyllique. Je n’ai rien construit. J’ai perdu beaucoup de choses. J’en ai aussi beaucoup retrouvé. Je ne suis rien. Finalement, ça me rappelle un peu ce que disait Augustus Waters dans Nos Etoiles Contraires. Ce qui lui faisait le plus peur, c’était l’oubli (« oblivion »). Et après coup, je vois ce qu’il veut dire. Je trouve ça complètement stupide ce que je suis en train de vous dire, mais voilà, je suis dispensable. Je ne suis pas non plus en train de vous dire que je veux être connue, que je veux marquer l’Histoire de ma marque mais juste que finalement, je n’ai rien fait dans ma vie qui soit réellement notifiable (néologisme bonjour) de quelque chose. Je suis dispensable. Je n’ai pas l’impression d’être indispensable, je n’ai pas l’impression d’être inoubliable. Je n’ai pas l’impression d’être.

30 ans, c’est tout et rien en même temps. C’est tout parce que c’est supposé représenter quelque chose. C’est rien parce que temporellement parlant, c’est une période tellement courte qu’elle n’est pas intéressante. Mais alors pourquoi cette pression sociale. Pourquoi rendre si insupportable cet âge ? Et si je le vis déjà aussi mal à 30 ans, qu’est-ce que ce sera quand j’en aurai 40 ?

Seigneur. Je ne veux pas avoir 30 ans. Je ne veux pas avoir la gravité des gens de 30 ans. Je veux garder ma légèreté des gens de 20 ans. Je ne peux pas, de toute façon, avoir 30 ans. Parce que je n’ai pas eu l’occasion de vivre mes 20 ans.

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Publié le 18 septembre 2013, par dans Réflexions.

Ce soir, je crois que mon cerveau a décidé de divaguer (pour changer me direz-vous). Je sais pas trop pourquoi, j’étais en train de me dire que d’une manière générale, il était plus facile de se balader à moitié à poil (enfin… toute proportion gardée hein) devant des gens qu’on ne connait pas plutôt que des gens qu’on connaît. Jusque là, rien de super exceptionnel. Encore que, j’imagine qu’il y a des personnes qui doivent se dire que non, ils sont, au contraire, beaucoup plus à l’aise avec des gens qu’ils connaissent que des gens qu’ils connaissent pas. Mais, je suis en train de me rendre compte que je fais partie des gens qui ont moins d’inhibitions devant des gens qu’ils connaissent peu que devant des gens qu’ils connaissent bien.

Ce qui finalement m’interpelle quand même un peu parce que je me trouve quand même extrêmement pudique. Alors attention, je ne parle pas de pudeur verbale (et je pense que vous avez dû vous en rendre compte) mais bien de pudeur corporelle. D’ailleurs, ça me rappelle une anecdote. Une fois j’étais donc en visite d’une station thermale, on avait la possibilité de tester des soins. Sauf qu’on ne nous avait pas prévenues donc nos maillots de bain étaient dans notre chambre et là, on nous invitait à tester les soins TOUT DE SUITE. On nous dit : pas de problème, de toute façon, vous allez être seule dans la pièce, le maillot de bain n’est pas utile. Ouais enfin… sauf que quand même, l’idée de déambuler dans les couloirs, en peignoir, en sachant que j’étais nue en-dessous, c’était juste inconcevable. Et avec une autre comparse, nous sommes vite parties enfiler nos maillots parce qu’on ne pouvait pas imaginer les faire en étant nues. C’est quand même étrange ma réaction alors que je viens de dire que j’avais moins de problème de pudeur corporelle avec les gens que je connais pas/peu qu’avec les gens que je connais. Parce que les personnes qui nous ont fait les soins, je ne les connais pas !

Mais alors, à partir de quel moment intervient ma pudeur ? J’ai beau creuser la question, j’ai du mal à distinguer un moment précis.

Autre chose aussi qui m’est venu à la réflexion par extension de ce thème. Finalement, ça peut aussi expliquer pourquoi c’est quand même plus simple d’avoir un one shot que de se lancer dans une relation amoureuse. Je m’explique (et cet avis ne regarde que moi). Avec un one shot, on n’a pas tellement de pudeur à avoir. Tout se déroule très vite mais on sait tous pourquoi on est là. De ce fait, la pudeur est totalement annihilée et puis on s’en fout, la personne en face, on la connait pas et en plus de ça, on va pas la revoir, alors les inhibitions tombent nettement plus facilement. Par contre, quand on se lance dans une relation amoureuse, c’est pas exactement le même schéma. Comme pour le one shot, la personne nous plait (enfin j’estime quand même que même pour un one shot, on choisit des gens qui nous plaisent un minimum) mais ce qui différencie les choses avec le one shot, c’est qu’avec la relation amoureuse, on cherche à s’investir et à donner de nous. On veut aussi apparaitre de ce fait sous notre meilleur jour et on est en recherche de feedback. Et c’est LÀ que la pudeur commence à arriver. Aussi bien verbale que corporelle d’ailleurs. On réfléchit à ce qu’on dit, à ce qu’on montre, parce que sinon on se demande bien ce que la personne en face va bien pouvoir penser de nous. On a peur de décevoir. On a peur de se montrer totalement tel qu’on est parce qu’on sait jamais, finalement, ça pourrait déplaire. Evidemment, et fort heureusement, ces choses là finissent par s’estomper avec le temps quand tout va bien avec la personne avec qui on s’investit mais une certaine pudeur reste quand même. Mais en fait, est-ce plus par pudeur ou par peur ?

Et finalement, c’est en partie pour ça que ça peut être un peu weird de côtoyer un one shot par la suite. Parce que là où il n’y avait pas de pudeur à l’origine peut se développer une pudeur au fur et à mesure qu’on connait mieux la personne. Parce que là où on n’avait pas peur d’être jugé parce qu’on s’en fichait et qu’on allait plus le revoir, on commence à avoir peur de l’être étant donné qu’on est quand même en train de tisser un nouveau lien.

Je sens que je suis en train de partir dans tous les sens au fur et à mesure que je suis en train d’écrire cet article… Et de ce fait, j’imagine qu’on peut considérer que la pudeur est liée à la peur. Certains diront à la honte. Mais on peut avoir peur sans avoir honte. Je sais pas si vous suivez ce que je veux dire. Quand on connait pas les gens, on a pas peur d’être jugé donc on a pas de pudeur. Quand on connait les gens, on sait qu’on peut être jugé donc on a un peu peur et de ce fait la pudeur entre en scène.

Mon raisonnement me parait quand même un peu trop binaire. Et je ne suis pas stupide au point de penser que c’est forcément binaire de la sorte. Il y a toujours des situations, des moments, des gens avec qui ça devient un peu borderline et on se retrouve entre les deux.

Bref. Je sais pas comment finir cet article. Je sais même pas à quoi il sert à part coucher par écrit ma pensée actuelle mais bon voilà. Je me saoule, je m’arrête là.

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